La version française suit.
LONDON, Ont. – Astonishingly, not one but two interstellar asteroids have been detected entering our solar system since 2017.
The first was given the Hawaiian name ‘Oumuamua, meaning ‘messenger from afar,’ after its discovery by Canadian astronomer Robert Weryk. The second, 2I/Borisov, was named for its discoverer Gennadiy Borisov.
Paul Wiegert from Western University’s Institute for Earth & Space Exploration is now tracing the origins of these far-travelling bodies with his former undergraduate student Tim Hallatt, the lead author on the paper, now a graduate student at McGill University.
Preliminary findings from the Western-led team were submitted today to Astronomical Journal.
“Our solar system is big. It contains all the planets and asteroids, everywhere we’ve ever been or sent a spacecraft to,” explains Hallatt. “But our galaxy is truly vast. It’s more than 100,000 times bigger than our solar system. The Milky Way Galaxy contains all the stars we can see on a clear night plus their solar systems. When a visitor from the wider galaxy passes through our solar system, we know we have an unprecedented opportunity to study something special.”
For more information, including animations and video, please visit http://www.astro.uwo.ca/~wiegert/interstellar/
The wider galaxy has more than 100 billion stars so determining the origin point of interstellar guests is no easy matter. Exactly how they form remains unknown. But by tracing their motion back in time, it is possible, at least in principle, to determine where they originated.
That’s what Wiegert and Hallatt are doing. They started the project by investigating our first interstellar guest ‘Oumuamua and determined that because of its relatively low speed with respect to our galaxy, it could actually be quite young – astronomically speaking.
“Young here means less than 100 million years old. Not young in human terms, but this is a short time compared to the age of our galaxy, which is estimated to be 100 times older at 10
billion years,” says Hallatt.
2I/Borisov became part of the study after its unexpected appearance earlier this year, though it’s likely much older than ‘Oumuamua making it that much harder to trace. Though the ongoing movements of our galaxy’s denizens have so far made it impossible to determine ‘Oumuamua’s precise point of origin, Hallatt and Wiegert were able to calculate that the origin should be within our local galactic neighbourhood and relatively easy to study telescopically, if only it could be found.
“Being able to study the origin system of such travellers would provide a wealth of clues,” says Wiegert, a professor in Western’s Department of Physics and Astronomy. “Though their origin remains elusive, we’re gradually drawing in the net. It’s only a matter of time before these travellers reveal their secret.”
MEDIA CONTACT: Jeff Renaud, Senior Media Relations Officer, 519-661-2111, ext. 85165, 519-520-7281 (mobile), jrenaud9@uwo.ca, @jeffrenaud99
ABOUT WESTERN
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Une équipe dirigée par des chercheurs de Western University étudie des corps interstellaires provenant de l’extérieur de notre système solaire
LONDON, Ont. – Étonnamment, pas un, mais deux astéroïdes interstellaires ont été détectés entrant dans notre système solaire depuis 2017.
Le premier a reçu le nom hawaïen « Oumuamua », qui signifie « messager de loin », après sa découverte par l’astronome canadien Robert Weryk. Le second, 2I / Borisov, a été nommé en l’honneur de son découvreur, Gennadiy Borisov.
Paul Wiegert de l’Institut de l’exploration de la Terre et de l’espace de Western University retrace actuellement les origines de ces corps lointains avec l’aide de son ancien étudiant de premier cycle, Tim Hallatt, l’auteur principal du journal, maintenant étudiant diplômé de troisième cycle à McGill University.
Les conclusions préliminaires de l’équipe dirigée par Western ont été communiquées aujourd’hui au Astronomical Journal.
« Notre système solaire est vaste. Il contient toutes les planètes et les astéroïdes, partout où nous sommes allés et partout où nous avons déjà envoyé un vaisseau spatial », explique Hallatt. « Mais notre galaxie est vraiment vaste. Elle est plus de 100 000 fois plus grande que notre système solaire. La Galaxie contient toutes les étoiles que nous pouvons voir la nuit par temps clair ainsi que leurs systèmes solaires. Lorsqu’un visiteur de la grande galaxie traverse notre système solaire, nous savons que nous avons une occasion sans précédent d’étudier quelque chose de spécial. »
Pour de plus amples informations, y compris des animations et des vidéos, visitez http://www.astro.uwo.ca/~wiegert/interstellar/
La galaxie au sens large compte plus de 100 milliards d’étoiles – il n’est donc pas facile de déterminer l’origine des visiteurs interstellaires. On ne sait toujours pas exactement comment elles se forment. Mais en retraçant leur mouvement dans le temps, il est possible, du moins en principe, de déterminer leur origine.
C’est ce que font Wiegert et Hallatt. Ils ont commencé le projet en enquêtant sur notre premier visiteur interstellaire, Oumuamua, et ont déterminé qu’en raison de sa vitesse relativement faible par rapport à notre galaxie, il pourrait en fait être assez jeune, d’un point de vue astronomique.
« Jeune signifie dans ce cas-ci, moins de 100 millions d’années. Ce n’est pas jeune sur le plan humain, mais c’est peu de temps comparé à l’âge de notre galaxie, qui serait 100 fois plus vieille à 10 milliards d’années », déclare Hallatt.
2I / Borisov a été intégré à l’étude après son apparition inattendue au début de l’année, bien qu’il soit probablement beaucoup plus âgé qu’Oumuamua, ce qui le rend beaucoup plus difficile à retracer. Bien que les mouvements continus des habitants de notre galaxie aient jusqu’à présent rendu impossible la détermination du point d’origine précis d’Oumuamua, Hallatt et Wiegert ont pu calculer que l’origine devrait être dans notre voisinage galactique local et relativement facile à étudier par télescope, si seulement il pouvait être trouvé.
« Être capable d’étudier le système d’origine de tels voyageurs fournirait une mine d’indices », déclare Wiegert, professeur au département de physique et d’astronomie de Western. « Bien que leur origine reste insaisissable, nous tirons progressivement le filet. Ce n’est qu’une question de temps avant que ces voyageurs révèlent leur secret. »
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